De nombreux observateurs disent qu'une grande tendance dans le financement de nouvelles entreprises vient d'investisseurs qualifiés qui investissent dans des groupes de business angels. Cependant, si nous examinons les informations sur l'activité d'investissement providentielle des groupes d'anges membres de l'Angel Capital Association (ACA) - l'organe organisateur auquel appartiennent de nombreux groupes d'anges - les chiffres démentent cet argument.
L’ACA est composée de 133 groupes d’anges américains, soit environ la moitié des groupes existant aux États-Unis. En 2008, ces groupes ont investi dans une moyenne de 4,5 nouvelles sociétés chacune, soit un total de 599 nouvelles sociétés. Si nous supposons que les groupes qui ne sont pas membres de l'ACA ont investi au même taux que ceux qui en faisaient partie - une hypothèse généreuse puisque les plus grands groupes de business angels ont tendance à être membres - nous sommes alors obligés d'investir dans environ 1200 nouvelles entreprises. chaque année.
$config[code] not foundAux États-Unis, environ 600 000 nouvelles entreprises sont créées chaque année, ce qui signifie que pas plus de 0,2% des nouvelles entreprises créées chaque année sont financées par des groupes providentiels.
Selon l’ACA, environ 8% des sociétés dans lesquelles les membres du groupe providentiel investissent génèrent un rendement égal à 10 fois l’argent des investisseurs ou plus, soit le critère de référence de la réussite souvent évoqué par les investisseurs avertis. En rassemblant ces chiffres, nous constatons que les groupes de business angels investissent dans environ 96 entreprises par an générant le rendement souhaité.
Cela signifie que moins de 2 entreprises sur 1000 nouvelles entreprises créées chaque année obtiendront un investissement de groupe providentiel et généreront un rendement 10X ou plus pour ces investisseurs.
Je tire trois conclusions de ces chiffres. Premièrement, pour les membres du groupe des anges, trouver de nouvelles entreprises prospères à financer est en réalité une recherche d’une aiguille dans une botte de foin. Deuxièmement, les groupes providentiels ne constituent pas une source de financement très importante pour la plupart des entreprises en démarrage. Troisièmement, l’importance des groupes providentiels pour l’économie réside dans la qualité des entreprises qu’ils soutiennent, pas dans la quantité.
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A propos de l'auteurScott Shane est A. Malachi Mixon III, professeur d’études entrepreneuriales à la Case Western Reserve University. Il est l’auteur de sept livres, dont Illusions of Entrepreneurship: Les mythes coûteux par lesquels les entrepreneurs, les investisseurs et les décideurs politiques vivent et Trouver un terrain fertile: Identifier des opportunités extraordinaires pour de nouvelles entreprises