La nouvelle législation fiscale canadienne pourrait être extrêmement dommageable pour les petites entreprises

Table des matières:

Anonim

Une série de modifications proposées au code des impôts au Canada pourrait potentiellement avoir un impact négatif sur les petites entreprises situées au nord de la frontière. Et même si ces changements n’entraînent pas d’impact immédiat pour les entreprises américaines, l’impact sur les partenaires, les clients et d’autres personnes au Canada pourrait également faire la différence pour les entreprises américaines.

La loi, selon le Premier ministre canadien Justin Trudeau, a pour objectif d’aider la classe moyenne et d’introduire plus d’équité dans la structure fiscale du pays en supprimant les échappatoires utilisées par les riches propriétaires d’entreprises.Mais un nombre croissant de propriétaires de petites entreprises, même ceux qui pourraient être considérés comme appartenant à la classe moyenne, expriment leur désapprobation des changements.

$config[code] not found

Modifications proposées à l'impôt des petites entreprises au Canada

Le projet de loi propose trois modifications potentielles. La première mettrait fin à une pratique qui permet aux propriétaires de petites entreprises d’épargner des revenus aux membres de leur famille dans des tranches d’imposition plus basses afin de bénéficier d’un taux d’imposition plus bas. Actuellement, ces membres de la famille n’ont même pas besoin d’être actifs dans l’entreprise pour que les propriétaires d’entreprise puissent utiliser cette stratégie.

La proposition suivante limiterait l'utilisation des sociétés privées pour obtenir des avantages fiscaux lors d'investissements passifs dans des actions telles que des actions ou des biens immobiliers. Et le troisième limiterait la capacité des sociétés de transférer un revenu régulier en gains en capital, qui sont généralement imposés à un taux inférieur.

Les opposants soutiennent que ces échappatoires ont pour but de compenser et de reconnaître certains des risques auxquels sont confrontées les propriétaires de petites entreprises, telles que l’utilisation de leur maison comme garantie du capital commercial et le fait de ne pas avoir accès à l’assurance chômage. Le gouvernement tient une consultation sur les réformes proposées d'ici le 2 octobre.

Photo de Toronto via Shutterstock

1