La relation du conseiller avec un client dépend de la confiance, et il appartient au conseiller de maintenir des limites appropriées. La nature de la relation entre un conseiller et un client crée une vulnérabilité aux dilemmes éthiques. Un conseiller n’est pas seulement au courant d’informations sensibles, il détient également une position de pouvoir sur le client. Les conflits éthiques peuvent également comporter des complications juridiques et morales. L'American Counselling Association et l'American Psychological Association fournissent aux conseillers des consignes générales à prendre en compte lors de violations éventuelles de l'éthique.
$config[code] not foundDilemmes communs
Dans son article intitulé "Counselling Magazine" intitulé "Ethics in Counselling: Une question complexe", David J. Powell, professeur clinicien adjoint de psychiatrie à la faculté de médecine de l'Université Yale, cite quatre raisons principales pour lesquelles les clients poursuivent leurs conseillers en justice. Ces raisons incluent un comportement sexuel inapproprié, un traitement inapproprié, une violation de la confidentialité et un diagnostic erroné. Dans le cadre de sa documentation sur "Les principes éthiques des psychologues et le code de conduite", l'APA déclare que les conseillers "ne se livrent pas à du harcèlement sexuel". Un comportement sexuel inapproprié comprend des avancées non souhaitées verbales, physiques et non verbales. Les violations de la confidentialité peuvent découler de ce que l’APA définit comme «relations multiples». Les conseillers ne devraient pas avoir plus d'un type de relation avec les clients. Cela inclut une relation personnelle avec les amis, les proches ou les proches parents du client.
Consentement éclairé et confidentialité
Les conseillers sont confrontés au défi de collecter et de documenter uniquement ce qui est nécessaire. En d'autres termes, ils ne doivent pas violer le droit à la vie privée de leurs clients. Selon les directives de l'APA, les conseillers doivent obtenir le consentement éclairé de leurs clients. Lorsqu'un conseiller effectue des recherches ou donne une thérapie, les clients doivent fournir une documentation indiquant leur accord. Des exceptions à cette norme sont autorisées si la législation locale n'exige pas le consentement éclairé. À titre de précaution, l'APA recommande aux conseillers de n'obtenir que les informations personnelles utiles au traitement thérapeutique ou à la recherche. Un conseiller ne doit partager les informations personnelles des clients avec d’autres collègues que si cela est nécessaire.
Vidéo du jour
Apporté à vous par Sapling Apporté à vous par SaplingIdentifier les dilemmes
L'American Counselling Association préconise le développement d'une "sensibilité éthique". Sans la capacité de reconnaître une situation compromettant l'éthique, les conseillers ne sont pas en mesure de les résoudre. Quelqu'un qui ne possède pas de "sensibilité éthique" peut être plus enclin à prendre des décisions contraires à l'éthique. Le développement d'une "sensibilité éthique" implique l'examen de votre contexte socio-économique. Les conseillers doivent savoir comment ces antécédents affectent leurs décisions et leurs valeurs professionnelles. Pour identifier les dilemmes éthiques, il faut examiner ce qui est approprié. Cela inclut les faits et qui gagne ou perd quelque chose dans la relation entre le conseiller et le client. Par exemple, il peut être difficile pour un conseiller masculin de recommander à une femme victime d'un inceste de réparer sa relation avec un agresseur.
Faire des décisions
Une partie du processus de décision éthique implique de débattre de toutes les solutions disponibles. Les conseillers sont en mesure de déterminer les options ouvertes en identifiant le ou les problèmes fondamentaux de la situation. Par exemple, des obligations légales sont-elles en jeu? La loi oblige-t-elle un conseiller à rompre la confidentialité? Si la vie ou le bien-être d'une personne est en jeu, la loi peut obliger un conseiller à révéler les révélations personnelles d'un client aux forces de l'ordre ou aux services sociaux. Selon l'American Counselling Association, les conseillers devraient se fier aux normes professionnelles, aux réglementations et aux conseils de leurs supérieurs. Les conseillers peuvent également appliquer cinq principes éthiques à la situation. Avant de prendre une décision finale, les conseillers peuvent avoir à prendre en compte le respect de l’autonomie, le non-préjudice, la bienfaisance, la justice et la fidélité.